Nom du coureur : Alain Guertin
Âge : 53
Pratique la course à pied depuis : 2014
Première année d’adhésion au CTB : 2014
Encadreur au CTB depuis 2019
- Qu’est-ce qui t’a amené à débuter la course à pied ?
Je voulais diversifier mes activités, je faisais surtout du vélo de route et je roulais souvent les samedis et dimanches des distances d'une centaine de kilomètres. Je pensais qu'avec la course, après une heure, je serais rassasié et que je pourrais vaquer à d'autres loisirs. Par ailleurs, ma situation familiale commençait à être plus difficile et je voulais trouver une façon d’évacuer mon stress rapidement.
- Quel genre de coureur es-tu ?
J’aime courir pour le plaisir, je ne suis pas très assidu pour des entraînements spécifiques et structurés.
- Que t’apporte la course de trail ?
J'ai un sentiment de relaxation. La nature et le silence m'aident à faire une coupure du travail ou des tracas qui pourraient nuire à une vie saine.
- Que t’apporte le club de trail, ou le fait de courir en groupe avec le CTB ?
Même si j'aime bien courir seul, le CTB m’apporte une diversité et m’oblige à faire certaines activités complémentaires qui font que la course devient plus facile. Aussi, échanger avec d’autres coureurs me motive et j’aime voir leur progression.
- Que représente une semaine d’entraînement type pour toi ?
J’effectue normalement 2 sorties avec le CTB et une ou deux autres en dehors des activités du club, souvent une sortie avec du dénivelé ou du plat pour travailler l’endurance et la vitesse. J’essaie aussi de faire des randonnées pédestres, du vélo ou du ski de fond l’hiver lorsque les conditions sont favorables. Je n’ai pas de plan, j’y vais selon mes envies.
- Quelles sont tes aspirations/motivations en lien avec la course à pied ?
Il y a toujours une petite voix en moi qui me dit que je dois trouver une course pour me sortir de ma zone de confort. Je me dis toujours que c’est terminé, les 50 km et plus, et que 35 km c’est bien assez long. Mais encore cette année, malgré les restrictions et le manque occasionnel de motivation, ma petite voix m’a tout de même convaincu de courir 53 km pour mes 53 ans. Sacrée petite voix!
- Quelle est ta saison préférée pour courir en trail et pourquoi ?
J’aime bien toutes les saisons. Si je dois vraiment en choisir une, je dirais le printemps, car la nature reprend vie et les odeurs de la végétation après une pluie viennent créer une sensation de bien-être suprême qui ne s’explique pas. J’aime aussi le mois d’octobre pour les couleurs et l’odeur des feuilles.
- Quelle est ta principale force comme coureur ?
Je pense que j’ai une certaine endurance naturelle.
- Dois-tu par moments composer avec des blessures ? Si oui, comment gères-tu cet aspect ?
Je suis particulièrement épargné par les blessures. J’ai des douleurs à l’occasion, mais je fais attention pour ne pas les aggraver, je préfère prendre quelques journées pour me reposer.
- Participes-tu à l’occasion à des courses organisées à titre de coureur ou bénévole et si oui, quels sont tes événements coup de cœur ?
J’ai participé à tellement de courses que je ne les compte plus. Mes événements préférés sont surtout en lien avec les gens présents, notamment à Bear Mountain (The North Face Endurance Challenge – Bear Mountain state park, N-Y) avec plus d’une vingtaine de membres du CTB. Quel bonheur ! Que ce soit avant, pendant ou après la course, la présence de nos partenaires d’entraînement ou supporteurs nous donne une motivation additionnelle et, au final, on ressent la force du nombre sur notre performance.
Il y a également le BU (Bromont Ultra) qui est un incontournable, surtout les courses en équipe parce qu’on est présent sur le site toute la journée. On vit l’événement à son meilleur.
- Quel est ton plus beau souvenir ou ta plus grande fierté en tant que coureur de trail ?
Les gens pourraient penser que c’est mon 80 km, mais non. J’y ai pensé longtemps, mais mon plus beau souvenir s’est déroulé lors de ma deuxième année de course au Trail du Massif du sud. Un 22km qui peut sembler facile, mais qui réserve des surprises par la diversité du parcours. J’ai apprécié cette course du début à la fin. Tout au long de celle-ci, j’ai su contrôler mon énergie pour terminer aussi fort qu’au début. J’ai dépassé des coureurs dans la deuxième moitié et c’est une sensation que je ne savoure pas souvent. Autre point positif de cet événement, on peut facilement trouver un endroit où loger à deux pas du départ.
- Si tu avais un message à faire passer aux autres trailrunners, quel serait-il ?
Cours, admire, profite du moment présent, respecte ton corps et demeure en harmonie avec la nature.
- Si tu avais des conseils à donner au coureur que tu étais quand tu as débuté (ou aux coureurs qui veulent débuter), quels seraient-ils?
Ne pas se gêner pour demander des conseils aux entraîneurs ou vétérans sur des techniques de course, la posture, l’alimentation, etc.
Il est important de connaître ses forces et faiblesses. Il ne faut surtout pas s’emballer avec les exploits des autres coureurs. Il faut progresser selon nos capacités et, surtout, rester dans une zone de plaisir. Courir et s’entraîner ne doit jamais devenir une torture.
Ce portrait de coureurs a été réalisé par les deux SEB (Moreau et Martin) avec la collaboration de Cynthia Laflamme.
Comments